Coup de griffes
Publié dansSans catégorie le 21 avril 2013 par Viviane – 1 CommentaireAttachée à la lecture de ma « bible » favorite (la Revue du Vin de France Mai 2013), je ne résiste pas à faire un commentaire de ce que je lis et de vous en faire part. Vous savez que depuis la loi Évin, on fait les « faux culs » si je puis dire… devant la pub sur le vin. Oui bien sûr on connait les ravages de l’alcool et cela se confirme avec les mômes que se « biturent » et tous les accidents qui en résultent. Cela étant dit, comme d’hab, les médias se chargent ensuite d’ajouter tout ce qu’il faut pour mettre à bas ou pour dévaloriser les résultats des recherches scientifiques sur les effets du vin. Toujours dans cet article, je lis que des professeurs du Harvard Medical School confirment les propriétés multiples du resvératrol (substance issue de la peau du raisin rouge et donc présente dans le vin) contre le diabète, l’obésité, la maladie d’Alzheimer… Comme dit le journaliste de la revue : « -heureusement que les américains sont là pour continuer de vanter les effets du french paradox ».
Mais ce que j’ai découvert et qui m’a fait bondir, c’est la manipulation statistique des pouvoirs publics pour étayer la thèse de la trop forte consommation afin de pouvoir mieux réprimander et entrainer par voie de conséquence un déficit commercial qui heureusement est équilibré par les exportations de nos vins. – 11 milliards d’euros d’excédent en 2012. Comme disait Coluche « ça éponge »
Alors je vous transcris ce que je lis (texte de Denis Saverot – directeur de la rédaction de la RVF) – À vous de me répondre si vous souhaitez objecter ou soutenir.
La France accueille chaque année environ 80 millions de touristes. En vertu des méthodes statistiques en France, chaque fois d’un couple de visiteurs américains partage en amoureux une bouteille de Bandol sur la Côte d’Azur, que des Anglais remplissent le coffre de leur voiture de spiritueux à Calais, ces bouteilles sont mises sur le compte de l’inextinguible soif des Français, aussitôt étiquetés « peuple le plus alcoolisé d’Europe« .
Donc je résume : on répartit les ventes sur le territoire national par le nombre d’habitant français. Vous voyez le résultat.
Heureusement que la culture et les exportations du vin contribuent au rayonnement de la France à l’Étranger !
Mais j’ai mieux encore…. issu du même article.
Il y a vingt ans que l’industrie pharmaceutique, en soudoyant les médecins, en recasant les membres de cabinets ministériels à chaque alternance, en offrant à prix d’or les carnets d’adresses de hauts fonctionnaires, défend ses intérêts sans vergogne, notamment le placement des Français sous perfusion d’antidépresseurs et d’anxiolytiques, tout en expliquant que le vin est un poison. Mais on dirait que cela bouge un peu… Des dizaines d’agences publiques anti vin nées ces dernières années vont devoir rendre des comptes. « Le vin est cancérigène dès le premier verre » avait osé déclarer le professeur Maraninchi alors patron de l’Institut National du Cancer, portant lui-même grand consommateur…. Pour cette calomnie publique, il aurait dû être mis à pieds, voire traduit en justice. Il n’en a rien été. Ce n’est que partie remise. !
Voilà je ne pouvais pas laisser passer un tel article sans le partager. Bon je prêche aussi pour ma paroisse. Je n’ai pas fait le travail de recherche ou de recoupement d’infos nécessaire avant de transcrire et commenter cet article, mais je le prends, comme vous sans doute, non pas pour argent comptant mais pour quelques vérités qui me semblent bien dites.
Toutefois, je vous recommande les écris concernant le vin du grand cancérologue David Kahyat. C’est tout de même une autre pointure.
A votre santé!